Insomniaque j'suis debout depuis l'aube, 2 heures qu'j'me suis chécou j'suis mort j'ai aperçu les vautours qui rôdent et les secours qui pilotent à 200 sur le boulevard...j'voulais vivre comme n'importe qui d'autre... Seulement j'ai la tête dans les vappes, j'connais l'échec j'espère que j'en réchapperai, y'a ptet un truc à faire ds les bacs même si j'fais pas c'qui va plaire dans les charts, si j'ai la mine amère parfois c'est que la vie altère tant mes choix comme les 3/4 d'mes potes(mes potes) ridant la ville pour oublier les tracas de l'époque, parfois on se dit qu'on se la met par choix mais poto j'vois l'espoir se diviser par 3 j'ai pas le droit j'débloque... Coincé dans le train fou on se sent pris dans le piège ma parole comment nier l'évidence même? Le venin monte à chaque présidentielle... Nuances de gris dans le ciel... j'ride dans la ville j'm'oublie J'me perds, et chaque plan facile nourrit le problème le mal s'enracine... A chaque tentative, j'oublie peut-être de croire en l'avenir j'brûle mes cartes sans le choisir... Refrain Mon quartier a le blues du Nord On vit tellement tous éloignés de leurs foutues normes...ouais Mon quartier a le blues du Nord et ces temps-ci l'ambiance y est beaucoup plus morne.. En bas de chez moi les clandos tiennent comme ils peuvent, Marlboro falsch qu'il neige ou qu'il pleuve Le PMU est plein frère, tu pourrais presque y perdre ton t-shirt, le piège est solide, clairement si cheum...et les petits frères sont si jeunes... certains ont déja le regard du trentenaire payé depuis 10 piges au lance-pierres Le p'tit commerce, la bibine, les plans de merde, s'en sortir difficile sans se perdre Ton pote vient de sortir de 6 ans ferme Ouais J'entends les sirènes de keufs venus chercher celui qui gère le turf, y'a rien d'inhabituel pour celui qui a vu des dizaines de bluffs, y'a quoi de faire marcher le bizness de kush... Quand l'ivresse me cueille, et que le blues du nord m'atteint j'me sens pris dans le piège, passager de ma vie j'suis assis dans le siège... L'atmosphère est devenue pestilentielle, Nuances de gris dans le ciel... Refrain Mon quartier a le blues du Nord On vit tellement tous éloignés de leurs foutues normes...ouais Mon quartier a le blues du Nord Et ces temps-ci l'ambiance y est beaucoup plus morne.. j'ride dans la ville j'm'oublie J'me perds, et chaque plan facile nourrit le problème le mal s'enracine... A chaque tentative, j'oublie peut-être de croire en l'avenir j'brûle mes cartes sans le choisir...

Je dois sortir de la zone de confort, si je reste coincé ici je tiendrai pas la semaine, la société se branle de mon sort, je taffe le cardio, surtout que l'échec me marque à la semelle à force de courir j'ai dû quadriller le plateau, les scrupules sont morts après le 4ème jacko, j'encaisse plus les leçons de morale de tous ces fils de putain de propriétaires de château le pognon d'El Chapo le pognon d'El Chapo la même phrase est sur toutes les bouches elles envisageraient le braquo, ça dispatcherait de la coke pour ne plus que la banqueroute les touche...fuck la survie l'essentiel, en 2017 c'est que les billets s'enchaînent, tous plus gourmands que les générations précédentes qu'on a observées se faire niquer sans cesse la zone de confort je la vomis j'suis non-conforme à leur style de vie, je vais faire autrement sang-froid dans les veines, de la rancœur quand je les baise et je les baise tant qu'ils penseront que j'ai un autre manche, hey fils d'immigré j'ai de l'endurance dans l'ADN et j'veux plus qu'un gros boule dans la BM, frère si un beau jour j'arrête le rap, j'réinvestis pas mes biftons dans le crack et l'herbe...j'allume les infos rien ne m'étonne plus, chaque jour est bien pire que le précédent, dans le trome j'vois des regards qui ont l'air pressé d'en finir, tu peux quitter le train tu peux rester dedans chacun sa merde te dit ce monde de putes, tous terrifiés par la honte de perdre, pétrifiés devant l'état du compte en banque, chaque jour l'Etat te démonte le derche...un putain de plan de sortie de la matrice, une combine à bas prix ma foi c'est ce qu'on élabore...ces pédales s'endorment sur une flatterie, fonctionnent à la gâterie à s'en défoncer la gorge...gros les miens et moi c'est un autre logiciel, on golri de vos soi-disant comptes officiels, mes pirates ont plus faim que Jacques Chirac on passe comme des Mirage à travers ton joli ciel... Refrain : Faut que j'quitte la zone de confort (x4)

J’suis Usain Bolt ils finissent dispensés de sport, y’a plus grand-chose qui puisse changer le score, s’il est mauvais je pense qu’à distancer le sort, que personne dise que j’suis censé me tordre genre pour 1200 regarde-moi bien, dis-moi qui va me financer le Porsche ?Gros j’ai pas 1000 ans j’ai le coffre donc c’est maintenant que j’éclate tout, déter j’ai mentalité de Corse, je fournis nouvelle qualité de strophes, j’arrive calibré je bosse juste assez pour leur dynamiter le torse, tous inanimés et j’force moyen mais la vacuité de l’offre, je me vois bien sécuriser l’appart haussmannien…Devine qui va niquer le score ? indice un blaze à 5 lettres, frappe de 15mètres j’suis l’hématome crânien, On and on je vois tous ces vatos low-cost s vanter de ramasser des sommes énormes comme s’ils possédaient les épaules de Corleone frère, ils ont des chattes mais se croient désormais hommes hey Refrain On and on and on Faut que t’imagines comme John Lennon Les te-por défoncées my man j’ignore les normes J’suis tout seul dans mes pompes à faire ct’effort énorme On and on On and on and on On and on Je ne fais qu’affronter le sort On and on Je ne pense qu’à remonter le score On and on Mon ombre seule m’escorte On and on On and on and on Je fais les bails de toute manière, les amateurs de phrasé raffiné le savent, guette en l’air et tu verras briller le blaze, je les ai mis en PLS, il est temps de réanimer le stade, j’peux pas ne pas viser le cadre, Bang j’arrive avec les roubignolles obèses, la dalle parce que les soucis me collent au derche, ou qu’je sois j’entends leur soupe ignoble donc je les immole dans un groupie love hôtel pour que je les oublie faut que j’me bousille comme au tieks /Bang amène le jack, à chacun de mes couplets de fou je balaye le match, dis amen quand je malmène le track, je maltraite leur carrière pour le salaire de 4 mecs de droite : Gaddamn ! On and on, mon rap un roman de Stephen King où j’passe pas mal de time à violenter leur swing , ils n’ont pas l’envergure de Corleone frère, ils ont des chattes mais se croient désormais hommes REFRAIN